An 65 de la Côte d’Ivoire à Bouaké : Quand le 7 août fait tourner les artisans
9h du matin. Sous le soleil à Bouaké, les machines à coudre vrombissent dans l’atelier de Diallo Ibrahim, connu sous le nom de Jacquou le croquant. Dans cet espace de 100 mètres carrés, les tissus orange, blanc et vert s’entassent sur les étagères. Les aiguilles filent à toute vitesse. L’artisan s’active : les commandes affluent, à quelques jours des célébrations du 7 août. Depuis plus d’une décennie, Jacquou le croquant est une référence locale pour les tenues de fête. C’est surtout à l’approche de l’indépendance que son activité connaît un véritable boom.